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benoît xvi - Page 3

  • La présence réelle dans l'Eucharistie

    B.Courtrai.EgliseSaintMartin.TourEucharistique.jpgMaintenant, cependant, une autre question se pose encore. Au Cénacle, le Christ a donné aux disciples son Corps et son Sang, c’est-à-dire lui-même dans la totalité de sa personne. Mais a-t-il pu le faire ? Il est encore physiquement présent au milieu d’eux, il se trouve devant eux ! La réponse est : en cette heure Jésus réalise ce qu’il avait annoncé précédemment dans le discours sur le Bon Pasteur : « Personne ne m’enlève ma vie : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre… » (Jn 10, 18). Personne ne peut lui enlever la vie : il la donne par sa libre décision. En cette heure il anticipe la crucifixion et la résurrection. Ce qui se réalisera là, pour ainsi dire, physiquement en lui, il l’accomplit déjà par avance dans la liberté de son amour. Il donne sa vie et la reprend dans la résurrection pour pouvoir la partager pour toujours.

    Seigneur, aujourd’hui tu nous donnes ta vie, tu te donne toi-même à nous. Pénètre-nous de ton amour. Fais-nous vivre dans ton « aujourd’hui ». Fais de nous des instruments de ta paix ! Amen.

    Benoît XVI, Homélie de la messe in Caena Domini, 9 avril 2009.

  • La maitrise du regard

    autel1.jpgDe l’introduction à la prière sacerdotale de Jésus (cf. Jn 17, 1), le Canon prend ensuite les paroles suivantes : « Les yeux levés au ciel, vers toi, Dieu, son Père tout-puissant… » Le Seigneur nous enseigne à lever les yeux et surtout le cœur. À élever le regard, le détachant des choses du monde, à nous orienter vers Dieu dans la prièr,e et ainsi à nous relever. Dans une hymne de la prière des heures nous demandons au Seigneur de garder nos yeux afin qu’ils n’accueillent pas et ne laissent pas entrer en nous les vanitates – les vanités, les futilités, ce qui est seulement apparence. Nous prions pour qu’à travers nos yeux n’entre pas en nous le mal, falsifiant et salissant ainsi notre être. Mais nous voulons surtout prier pour avoir des yeux qui voient tout ce qui est vrai, lumineux et bon ; afin que nous devenions capables de voir la présence de Dieu dans le monde. Nous prions afin que nous regardions le monde avec des yeux d’amour, avec les yeux de Jésus, reconnaissant ainsi les frères et les sœurs, qui ont besoin de nous, qui attendent notre parole et notre action.

    Benoît XVI, Homélie de la messe in Caena Domini, 9 avril 2009.

  • L'Eucharistie comme action de grâces

    BXVI.JeudiSaint.Evangeliaire.jpeg

    Il est frappant que le récit de l’institution ne soit pas une phrase autonome, mais qu’il débute par un pronom relatif : qui pridie. Ce « qui » rattache le récit entier aux paroles précédentes de la prière, « … qu’elle devienne pour nous le corps et le sang de ton Fils bien-aimé, Jésus Christ, notre Seigneur ». De cette façon, le récit est lié à la prière précédente, à l’ensemble du Canon, et il devient lui-même une prière. Ce n’est pas simplement un récit qui est ici inséré, et il ne s’agit pas davantage de paroles d’autorité indépendantes, qui viendraient interrompre la prière. C’est une prière. C’est seulement dans la prière que s’accomplit l’acte sacerdotal de la consécration qui devient transforma-tion, transsubstantiation de nos dons du pain et du vin dans le Corps et le Sang du Christ. En priant, en cet instant capital, l’Église est en accord total avec l’événement du Cénacle, puisque l’agir de Jésus est décrit par ces mots : « gratias agens benedixit – il rendit grâce par la prière de bénédiction ». Par cette expression, la Liturgie romaine a énoncé en deux mots ce qui dans l’hébreu  n’est qu’un seul mot et qui dans le grec apparaît en revanche à travers les deux termes eucharistie et eulogie. Le Seigneur rend grâce. En rendant grâce, nous reconnaissons que telle chose est un don que nous rece-vons d’un autre. Le Seigneur rend grâce et par là il rend à Dieu le pain, « fruit de la terre et du travail des hommes », pour le recevoir à nouveau de Lui. Rendre grâce devient bénir. Ce qui a été remis entre les mains de Dieu, nous est retourné par Lui béni et transformé. La Liturgie romaine a raison, donc, en interprétant notre prière en ce moment sacré par les paroles : « offrons », « supplions », « prions d’accepter », « de bénir ces offrandes ». Tout cela est contenu dans le terme « eucharistie ».

     

    Benoît XVI, Homélie de la messe in Caena Domini, 9 avril 2009.

  • Une messe pour Benoît XVI

    Une messe pour Benoît XVI

    « Les impies ont dit : Traquons le juste, car il s'oppose à notre manière d'agir. »
    (Antienne aux Vêpres du mercredi saint ; cf. Sagesse 2, 12)

    L'Association Écouter avec l'Église,
    que j'ai co-fondée l'an dernier et dont j'assume la vie-présidence,
    organise une messe solennelle
    le dimanche 19 avril 2009, à 18 heures,
    en la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
    à l'occasion du quatrième anniversaire de l'élection de Benoît XVI.

    Venons nous unir nombreux à lui par la prière et manifester ainsi notre attachement filial à sa personne. Transmettez l'information autour de vous.

  • Jésus et Pâques

    Jésus et Pâques

     

    Resurrection5.jpgAvant Pâques, il se qualifie de Fils de l'homme ; après la Pâque, il devient évident que le Fils de l'homme est aussi le Fils de Dieu. Par conséquent, le titre préféré par Paul pour qualifier Jésus est Kyrios, « Seigneur » (cf. Philippiens 2, 9-11), qui indique la divinité de Jésus. Avec ce titre, le Seigneur Jésus apparaît dans toute la lumière de la résurrection. Sur le Mont des Oliviers, au moment de l'extrême angoisse de Jésus (cf. Marc 14, 36), les disciples avant de s'endormir avaient entendu comment il parlait avec le Père et l'appelait Abbà-Père. C'est un terme très familier, équivalent à notre papa, utilisé uniquement par les enfants en communion avec leur père. Jusqu'à ce moment-là il était impensable qu'un juif utilise une parole semblable pour s'a-dresser à Dieu ; mais Jésus, étant vrai Fils, en ce moment d'intimité, parle ainsi et dit : Abbà, Père. Dans les Lettres de saint Paul aux Romains et aux Galates, de manière surprenante ce terme Abbà, qui exprime le caractère exclusif de la filiation de Jésus, apparaît dans la bouche des baptisés (cf. Romains 8, 15 ; Galates 4, 6), parce qu'ils ont reçu l'« esprit du Fils » et à présent ils portent en eux-mêmes cet Esprit et ils peuvent parler comme Jésus et avec Jésus en vrais fils de leur Père, ils peuvent dire Abbà parce qu'ils sont devenus fils dans le Fils.

     

    Benoît XVI, Homélie, 8 octobre 2008.

  • L'Évangile scandalise

    L'Évangile scandalise

     

    La récente épreuve que nous venons de traverser nous a peut-être encouragés à revenir au cœur de la mission qui est la nôtre, sans nous laisser emporter et détourner de cette mission par la violence des polémiques. Car notre première mission est bien d’annoncer au monde que l’amour de Dieu a été jusque là : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a envoyé son Fils, son Unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son entremise. » (Jean 3, 16-17). Nous sommes les Card23.Consistoire.07.jpgpremiers témoins de cette miséricorde de Dieu et c’est notre premier engagement pastoral d’exprimer cet amour en toute circonstance. C’est cet amour de charité qui est aussi le fondement du témoignage que nous devons rendre à l’ambition de Dieu pour les hommes. Le Christ ne s’est pas présenté pour rallier les opinions majoritaires ou se conformer à la pensée correcte de son temps. Il est venu pour dévoiler une ambition plus haute : appeler les pécheurs à la conversion et à la sainteté.

    Cet appel scandalisait ceux qui se croyaient justes dans leurs certitudes et qui prétendaient savoir ce qui est bon pour l’homme. Il faisait bondir de joie ceux qui étaient guéris et pardonnés et les entrainaient sur les chemins exigeants de l’amour. Aujourd’hui, nous sommes envoyés pour actualiser cet appel adressé à tout être humain de mener une vie digne de sa grandeur unique et pour susciter chez lui la confiance et l’espérance qu’il en est capable.

    C’est ce que nous faisons quand nous invitons nos contemporains, et surtout les plus jeunes, à vivre une sexualité digne de la raison et de la responsabilité humaines en ne cédant pas au mythe de relations irresponsables, supposées sans risque, qui finissent par éteindre la joie de l’amour d’un homme et d’une femme et par le réduire à une conduite mortifère qui suscite l’angoisse.

    C’est encore ce que nous faisons quand nous encourageons celles et ceux qui sont engagés dans la recherche scientifique et médicale en rappelant l’exigence du respect de la dignité humaine, y compris dans les hommes et les femmes qui ne correspondent pas aux critères d’une super humanité. Comment se satisfaire de l‘élimination des individus non-conformes aux ratios d’une normalité supposée ? On ne sauve pas l’homme si on ne respecte pas les plus faibles ou si on rejette les plus diminués ou les plus exposés. Il en va du bien commun de notre société à venir.

    C’est enfin ce que nous faisons quand les membres de nos communautés s’engagent généreusement pour le service des plus pauvres : malades, vieillards, chômeurs, immigrés, etc. Nous voulons poursuivre ce service en étant plus attentifs aux nouvelles pauvretés générées par notre société : enfants de foyer monoparental, réfugiés et immigrés, personnes rejetées et marginalisées, etc.

     

    Cardinal Vingt-Trois, clôture de l'Assemblée de la Conférence des évêques de France, 3 avril 2009 (extraits)

  • L'Afrique aux Africains

    Non à la pensée par procuration

     

    Nous disons enfin que Dakar.port.jpgles Africains ont la capacité de penser par eux-mêmes, aussi bien les problèmes qui les concernent que ceux de toute l'humanité. Nous déplorons et dénonçons le crime, venant du fond des âges, où l'on traitait nos frères et nos sœurs en marchandises et en « biens meubles » (Le Code Noir, Art. 44), et qui aujourd'hui consiste à s'acharner à penser pour nous, à parler pour nous, à faire à notre place sans doute parce qu'on ne nous croit pas en mesure de le faire par nous-mêmes. Peut-être dira-t-on que c'est à des Communicateurs africains qu'habilement, on confie la sale besogne de jouer aux pitres pour amuser le monde et rendre l'Afrique doublement pitoyable : non seulement matériellement, mais aussi moralement. Mais il n'y a pas que ces Africains ignorants des structures anthropologiques les plus solides et des valeurs morales les plus sûres de l'Afrique qui soient à même de parler au nom du continent. Nous, évêques de l'Église catholique de l'espace Cerao, exigeons qu'on cesse de penser pour nous, de pousser l'Afrique de la rue à parler au nom de l'Afrique et amuser la galerie aux dépens de nos peuples. Nous exigeons que pour parler de l'Afrique, l'on respecte les valeurs essentielles, sans lesquelles l'homme n'est plus l'homme, et qui sont synthétisées dans la dignité de tout homme créé à l'image de Dieu. Oui à la suite du Concile Vatican II, nous réaffirmons que « sans le Créateur, la créature s'évanouit tout simplement ». Nous remercions le Saint-Père d'avoir fait du Dieu d'Amour et de la foi en lui la priorité des priorités pour notre temps. C'est bien l'illusion qu'il puisse y avoir une autre priorité, qui a créé la situation paradoxale et violente, où l'on prétend être responsable de nous, tout en mettant à sac ce que nous avons de plus vital : notre relation de foi, d'espérance et d'amour avec le Dieu vivant, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, et notre vie morale.

     

    Abidjan, le 27 mars 2009

     

    Théodore Adrien Cardinal SARR

    , président de la Conférence épiscopale régionale de l'Afrique de l'Ouest

  • Les Africains et le sida

    Les Africains et le sida

    Congo.Kinshasa.jpgBLAISE COMPAORÉ, Président du Burkina Faso
    Président du Comite national de lutte contre le sida
    L’Église n’est pas isolée
    « L’Église n’a pas le monopole de l’abstinence ! En tant que chef de l’État, j’ai pris des engagements dans ce sens depuis 2002 dans le cadre de la campagne «C’est ma vie». L’objectif était de mettre les gens devant leurs responsabilités. Parmi les engagements proposés, certains faisaient directement appel à l’abstinence. »
    La position de l’Église est reconnue en Afrique
    « Les Français aiment la polémique, c’est leur côté gaulois ! Certains critiquent la position de l’Eglise en prétendant défendre les Africains. Soit. Mais la plupart n’ont jamais mis les pieds chez nous ! Je leur conseille de venir faire un séjour au Burkina. Chez nous, l’imam, le prêtre et le chef coutumier travaillent de concert : tous ont l’ambition d’affronter le même mal. Se focaliser sur le préservatif, c’est passer à côté du problème du sida. »
    L’action de l’Église est reconnue en Afrique
    « Beaucoup de gens ignorent le travail de l’Église en Afrique. En France, l’intelligentsia ne comprend pas cette proximité avec les responsables catholiques. Chez nous, l’Église est d’abord synonyme d’écoles et de dispensaires. Le débat sur le sida n’est pas théorique, il est pratique. L’Église apporte sa contribution. Si l’abstinence est un moyen de prévention, nous n’allons pas nous en priver ! »
    Résister aux organismes internationaux
    « Face aux organismes internationaux, il faut savoir résister. On peut nous conseiller, mais pas faire à notre place. [...] Les Européens n’éprouvent pas le danger du sida de la même manière que nous. Pour les Burkinabés, le danger est immédiat. La pandémie est une réalité visible, elle frappe votre famille, vos amis les plus proches. En Europe, vous avez peut-être le loisir de faire des thèses pour ou contre la morale. Au Burkina, nous n’avons pas le temps. »
    Décalage entre les médias et la réalité
    « Il y a souvent un gouffre entre ce que disent les médias et ce qui se passe sur le terrain. En Afrique, nous vivons avec le sida au quotidien. Le débat sur le préservatif, tel que vous le présentez, ne nous concerne pas. »
    Source : Famille Chrétienne

    MGR THEODORE-ADRIEN SARR
    Archevêque de Dakar
    L’Église contribue à la prévention du Sida
    « Je demande aux Occidentaux de ne pas nous imposer leur unique et seule façon de voir. Dans des pays comme les nôtres, l’abstinence et la fidélité sont des valeurs qui sont encore vécues. Avec leur promotion, nous contribuons
    à la prévention contre le sida. »

    MGR SLATTER
    Évêque en Afrique du Sud
    Encourager la fidélité dans le mariage
    « L’Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l’épidémie du SIDA au début des années 90. La position forte et claire du président Museveni a constitué l’élément décisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prêché le bon sens et non le préservatif, encourageant l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles. »

    Pour soutenir le Comité Urgence Pape - Sida : urgence-pape@live.fr

  • Un jeu sur le sida

    COMITE URGENCE PAPE - SIDA
    Ce que le Pape a vraiment dit
    Le Pape et le Sida - Petit exercice pratique
    Simples fidèles catholiques, nous prenons l’initiative d’agir dans l’urgence faire entendre une parole de raison au cœur de la tourmente médiatique. Puisqu’il est dit que la parole du pape est incompréhensible, voici un exercice pédagogique et non polémique qui permet de mieux la comprendre

    ETAPE 1 : LISEZ CETTE PHRASE
    1 Ce qu’on a uniquement retenu
    “ (...) on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire,
    cela risque d’augmenter le problème.
    ETAPE 2 : LISEZ CE TEXTE
    Ce que le
    pape a dit        Benoît XVI : Je pense que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre sida est justement l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses réalités diverses. Je pense à communauté de Sant’Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte le sida, je pense aux Camilliens, à toutes les sœurs qui sont au service des malades... Je dirais que ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans le Pape double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Autrement dit, notre double effort pour renouveler l’homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l’égard de son propre corps et de celui de l’autre, et notre capacité à souffrir, à rester présent dans les situations d’épreuve avec les malades. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Eglise agit ainsi et offre par là même une contribution me semble très grande et très importante. Remercions tous ceux qui le font.
    Source : salle de presse du Saint-Siège (traduction La Croix)


    Posez-vous 1. Recevez-vous les propos du pape exactement de la même manière après la 2ème étape?
    2 questions 2. Qu’arrive-t-il lorsqu’on isole un morceau de phrase d’un propos global ?

    ETAPE 4 : QUESTION FINALE
    Sachant que :
    - L’Église catholique connaît la réalité du Sida sur le terrain (25% des structures s’occupant des sidéens sont catholiques).
    - Le pape est un homme de très haut niveau intellectuel et spirituel qui connaît très bien à la fois la pâte humaine et la question du Sida.
    Répondez à la question suivante :
    Finalement, les propos du pape ne méritent-ils pas qu’on leur accorde un minimum de considération et de réflexion ?
    Comité Urgence Pape-Sida - Contact presse : Guillaume de Prémare - 06 74 40 61 04